CRITIQUES DE FEVRIER 2024

 


Génie du cinéma hong-kongais

Image tirée du film Les Anges déchus (1995)

LES ANGES DÉCHUS de Wong Kar-Wai

Le Récap’

À Hong Kong, un tueur à gage désillusionné s'apprête à remplir son dernier contrat, mais il doit d'abord surmonter l'affection qu’a sa partenaire. Dans une errance nocturne sordide et surréaliste, il croise le chemin d'une jeune femme excentrique et d'un muet qui essaie sans arrêt d'attirer l'attention.

La Critique

Un délire aussi fascinant qu’extrêmement étrange, mais qui prouve encore une fois que Wong Kar-Wai est l’un des génies du cinéma hongkongais, avec une maîtrise de l’ambiance inégalé, un travail de la musique toujours impeccable, et une inventivité visuelle toujours percutante. Le casting est impressionnant, notamment Takeshi KANESHIRO et Leon LAI, le muet et le tueur, qui forment une dichotomie très intéressante et extrêmement stylisée grâce à un travail de lumière saisissant. Le genre de film qui te rappelle qu’à Hongkong, parfois on prend un peu trop de drogues mais on fait de superbes films.

Si vous aimez le cinéma asiatique ou les films noirs, c’est un immanquable. Par contre, il ne faut pas avoir peur des mecs bizarres, sinon ça risque de vous surprendre.

Critique de Sacha


Film étonnant...


Image du film Pauvres Créatures (2023)

PAUVRES CRÉATURES de Yórgos Lánthimos

Le Récap’

Bella Baxter est la fille du Dr Godwin Baxter, un universitaire renommé. Loin d’être ordinaire Bella est dotée d’un comportement extravagant qui va la pousser à explorer le monde qui l’entoure, et ses défauts…

La Critique

Ce film est une folie malpolie, malpropre et malséante : c’est une anomalie audiovisuelle. Le personnage principal, complétement barré, est impeccablement interprété par Emma STONE et nous livre des dialogues à mourir de rire et franchement lunaire. Oscillant entre plusieurs registres (comédie, thriller, aventure) et plusieurs techniques (noir et blanc, 3D, fantasy), le réalisateur nous montre l’étendue de sa créativité et de son talent et nous propose une expérience audiovisuelle unique en son genre.

Certains pourraient le taxer de pornocratique et je ne leur donne pas tort : ce film est très cru et heurtera bon nombre de sensibles. Personnellement ce film est un grand Oui ! Je valide et bon Dieu que c’est rafraichissant de voir des films qui dénotent et cassent autant les codes que celui-là, on ressort de la salle enrichi d’un univers dont on ne soupçonnait même pas l’existence mais dont on avait désespérément besoin.

Critique de Auxence