CRITIQUES DE MARS 2025




ANORA de Sean Baker

Récap'

Anora, une jeune strip-teaseuse de Brooklyn pense vivre un véritable conte de fée lorsqu'elle rencontre Ivan, le fils d'un riche oligarque russe. Dans l'euphorie de leur nouvelle relation, Ani accepte la proposition d'Ivan de l'épouser. Leur rêve vire au cauchemar lorsque la nouvelle parvient en Russie, où les parents d'Ivan ont l'intention de faire annuler le mariage.

La Critique

Le début du film nous donne désespérément envie de croire en cette relation digne d'un Cendrillon des temps modernes. Entre intensité, sensualité et humour, le film nous berce dans l'illusion du conte de fée. Lorsque la réalité la rattrape, Ani n'abandonne pas. Elle se bat pour sauver son mariage, avec une incroyable ténacité et jusqu'au dernier moment.

Anora est une jeune femme à la fois vulnérable et profondément résiliente. Coincée dans la routine de son travail, ce dernier altère sa vision de l'affection et de l'amour, qui, pour elle, ne s'échange que par une seule chose - le sexe.

Elle se voit enfin offrir une chance d'avoir la vie parfaite qu'elle est persuadée d'avoir mérité, avant que celle-ci ne lui soit violemment retirée. Sa seule erreur sera d'y avoir cru, de s'être autorisée de rêver l'espace d'une seconde.

Ce film est tout simplement sublime tant sur le plan émotionnel qu'esthétique. Oscarisée pour sa performance, Mickey Madison se révèle dans son rôle comme l'une des actrices les plus prometteuses de sa génération.

Critique de Nolwenn



THE MONKEY de  Osgood Perkins

Récap'

Inspiré d'une histoire signée Stephen King, The Monkey est une comédie horrifique. On y retrouve Bill et Hall, tourmentés par un jouet mystérieux qui est à l'origine de morts horribles.

Ce jouet maudit sème la zizanie entre les deux frères dans ce qui devient une aventure hors du commun.

La Critique

Pourtant réalisateur de Longlegs, qui avait été relativement bien reçu l'an passé, Osgood Perkins ne parvient pas à réitérer la même performance avec cette adaptation de The Monkey. Le film s'embourbe dans un style très compliqué à mettre à l'écran et malheureusement le mélange des tons laisse un goût amer.

Sur le papier, ce film aurait pu être génial et le résultat en est frustrant. On sent dans le montage une alternance constante entre une tentative d'horreur et un comique très brouillon. Le gore du film laisse toutefois en halène et peut choquer sur certaines scènes (pour réveiller les endormis de la salle).

Critique de Ryad